Full Moon

Toujours des courbatures, et mal à la tête (sortie d'hier oblige) mais il va falloir s'y mettre.

E., Marie, Tiphaine et moi arrivons devant la salle vers 16h ; on boit un peu, histoire de, puis entrons dans la salle voir Nick - tour manager de son état. C'est vrai qu'on avait un peu peur qu'il ne nous reconaisse pas, mais il arrive, se bloque une demi seconde, puis s'avance, nous prend dans ses bras (ce qui a un peu effrayé l'associale qui est en moi) : on discute un peu, puis il nous invite à monter dans les loges. On entre, salue à peu près tout le monde, je manque de m'étouffer de rire en voyant la moustache d'Edwin, puis E. commence à parler avec Walter alors je me dirige vers Jack. On redescend peu après, parce que Tiphaine et Marie étaient restées en bas, puis commençons à dessouler. On commence ensuite à sympathiser avec des bénévoles de la salle, mais Jack redescend, et me demande si par hasard je savais ou on pouvait manger en ville. Je demande aux bénévoles, qui nous indique une pizzeria à l'autre bout du monde, mais je décide de faire ma BA de la journée, et de guider Jack jusqu'au dit restaurant. E. le roux & Dave partent donc à la découverte du bourg. Sans surprise, ils se perdent au bout d'une minute trente, au grand bonheur du batteur. On erre un peu, puis finissons par trouver une pizzeria, ou Jack met à peu près vingt minutes à choisir ce qu'il veut, puis nous demande de commander pour lui parce qu'il a peur de se ridiculiser. Commande, attente de dix minutes, donc décision de se perdre encore un peu plus, pour le principe. On arrive quand même à revenir, Jack prend sa pizza, on s'asseoit sur un banc, mais la chose semble être encore plus mauvaise qu'elle en a l'air. J'ai l'impression que jack va pleurer, parce que c'est quand même vraiment un enfant dans sa tête, alors pour lui remonter le moral on lui dit qu'il y a un McDo pas loin et qu'on pourrait y aller avec la voiture d'E.. Son visage s'illumine : "Non ? Vraiment ? Un McDo ? Et vous pourriez m'emmener ? Oh ? Vraiment ?" : retour à la salle, voiture, Jean Jacques Goldman à la radio. Je supplie E. de changer de fréquence, mais Jack se retourne et me fait "Non mais arrête, c'est ma chanson préferée !" "Vas y, chante, alors" "Ouais bon c'est bon change" ("Gnahaha"). Rebelote, on doit commander pour lui parce qu'il a peur - j'ai l'impression d'être sa grande soeur, et E. sa mère. Retour à la salle, ou Jack nous quitte mais nous dit qu'il nous met sur la liste. Il revient dix minutes plus tard, l'air heureux quoiqu'un peu penaud : "Bah j'ai dit à Nick de vous mettre sur la liste, mais il a trouvé drôle de vous y mettre à mon surnom. Il va falloir que l'une de vous se fasse passer pour Helen Bevan". Foals & staff ont à peine douze ans dans leurs têtes, je ne me sens plus seule, pour une fois. Re alcool, dans des doses assez gargantuesques, en fait, mais l'on arrive néanmoins à tituber jusqu'à la salle. On monte un peu dans les loges, avant le début du concert, mais l'on descend pour le début des Lanskies. Mauvaise idée. Leur musique est vraiment affreuse, mais on es tellement ivres que l'on se met à danser toutes les quatres. Comme des prostituées.Tout devant. Alcool = démon. Il ne faut pas abuser des bonnes choses, donc on finit par s'asseoir derrière, tout en rebuvant parce que non, tu n'es pas encore assez pathétique, là, je crois. On remonte, discute avec Nick, qui nous montre des vidéos de Jack faisant le ninja. Culte, enfin je ne vous dis que ça. Retour aux barrières, pour les Poulains. Ils arrivent peu après ; The French Open, Cassius, et toutes les autres. Transe, transe, transe. Je suis quelque part entre l'éléctrocution et la crise d'épilepsie. Je crois que c'est vraiment l'un des meilleurs groupes que j'ai vu en live. Le public est vraiment jeune, mais les paroles sont reprises en coeur, et malgré tout l'ambiance est fantastique. Fin, rappel, Mathletics. je suis extatique, et ne semble pas être la seule. Ils finissent quand même par s'en aller, et c'est triste, quand même. On ressort, direction la voiture d'E. histoire de se cacher des babyrockers. Nick & Jack nous avait dit peu avant qu'il fallait que l'on se retrouve après le concert pour prendre un verre ; j'envoie donc un texto au tour manager histoire de lui décrire la situation, et de lui demander ou ils étaient. "Nearly ready to hit the town!" me répond il, mais nous attendons un peu. Coup de fil un quart d'heure après, qui nous dit de rejoindre la bande près du tourbus, ce que nous faisons. Guidés par jenesaispastropqui, on va vers un premier bar, assez mauvais. Je ne sais plus vraiment avec qui je discute, Yannis, je crois. Autre bar, ou Jack & Yannis décident de faire un boeuf avec le musicien du coin. je vous laisser imaginer la chose. Balloons VS Seven nation Army, en gros. J'ai super peur, Edwin est mort de rire, mais l'on ne reste pas. Mouvement général vers jenesaispastropou, et je discute avec Will, l'inconnu. C'est assez drôle en fait, parce que je l'avais vu la première fois dans les loges, et j'avais demandé à Nick ce qu'il faisait, et il m'avait juste répondu "Je sais pas trop, on l'a juste pris parce qu'il était pas cher". Normul. On discute un peu : "Mais tu fais quoi dans la vie, mis à part marcher et boire, là, comme ça ?" "Bah voilà, c'est mon métier, marcher et boire" "Ah ouais c'est cool" "Oui, vraiment, je te conseille de faire ça plus tard". Je parle ensuite à Paul, je ne sais plus ce qu'il fait non plus, enfin roadie je pense, je l'avais déjà vu la dernière fois, et il est toujours marrant. Il reste encore des gens pour lire là ? J'en doute. tant pis, je suis lancée, alors je vais finir. On arrive dans une espèce de boite, ce qui me terrifie, parce que vous connaissez mon amour pour la danse et l'electro, et que je suis presque sobre. je rentre une mnute quinze, ressort, et yannis en fait de même. Il me demandesi ça va, et je lui dit que oui, mais je n'aime pas les boîtes. Lui non plus, visiblement : Austite & Associés, nous restons discuter devant. On reste pendant un certain temps, et je me dis qu'il est vraiment fantastique comme garçon, mais on doit repartir parce que départ pour Bxl à 2h, et il est 2h10. Nick court après Jack, qui lui a volé son portable pour appeler sa copine, et là vraiment, je réalise que ça doit être dur de voir Jack tous les jours. Parce qu'en plus il nous avait raconté en début de soirée qu'il avait crée un facebook à Jimmy sans lui dire, qu'il avait ajouté tous ses amis, et s'était fait passer pour lui. Gamin, gamin. On rentre, donc, et sans vraiment savoir comment, je me retrouve à parler de la sexualité des cochons avec Walter. Le pire c'et que ça paraissait sensé sur le moment. Yannis ensuite, et ça devient à peu près normal comme conversation, parce qu'on dit du mal de Vampire Weekend, et je lui demande de qui il parlait dans l'article du NME (j'avais déjà demandé à plusieurs autres personnes, mais autant recouper les informations). J'ai donc, de source sûre, les noms des filles qui ont traumatisés le groupe, mais je suis sympa comme fille, alors je ne les balancerai pas ici. Enfin si vous voulez savoir qui c'est, je pourrais vous le dire, hors Blogspot. Hinhin. Toujours est il que Yannis est vraiment parfait, et que je décide d'en faire mon amant platonique. La formule n'a certes aucun sens mais ça sonne vraiment bien, et voilà, je l'aime. On arrive enfin au tourbus, et aurevoir général ; je récupère le vrai nom de famille de Nick, qui me dit de l'ajouter sur facebook, et que je retrouverai les autres par son intermédiaire. Bonne chance pour la suite, et on se recroisera certainement cet été, de toute façon. Retour in da car, éthylotest, et route. Cette review est affreusement longue, j'en ai conscience, mais bon. Hein.