23.12.08

Teen Creeps & Ripped Knees (parce que j'en avais marre de Visions Arise , et parce que ça me fait beaucoup rire de devoir dire 'Street Horrrsing')

13.12.08

J'étais sur le point d'écrire un nouvel article, mais me suis perdue en chemin, suis tombée sur le MySpace de S.C.U.M, et vous avouerai que la nouvelle chanson, Oceans Of White, m'a coupé le souffle, plaqué par terre puis contre le mur & m'a laissé haletante mais sans voix dans le coin sombre d'une ruelle de WhiteChapel, soit dans l'impossibilité de retourner à des érits normaux pour le moment. Pas ma faute, donc, et once again, surtout.

7.12.08

Je pensais faire un article aujourd'hui, mais...non. J'ai pas grand chose à dire. Mais je suis toujours vivante. Et soyez sûrs que vous aurez de mes nouvelels d'ici...disons...mercredi, ou jeudi.

25.11.08

Bordel. J'avais dit que cette review serait courte. Gros échec. Promis, c'est la dernière fois.

Kangoo

Bon, je vais pas m'éterniser parce que j'en ai marre d'écrire des reviews, et je suis sûre que vous en avez marre de les lire, donc on va tomber d'accord, et résumer la chose.

aaaJe devais faire l'interview toute seule, mais bonne action quand tu nous tiens, je n'étais pas sans ignorer l'amour transi qu'éprouvais Jérémy pour Laura Mary. Petite précision : Jérémy a 25 ans, c'est pas juste une fangirl prépubère, je sais ce que je fais. On arrive donc à la salle vers 16h, parce que oui, le concert commençait à 18h, et l'on retrouve des Blood Red Shoes crevés, le nez dans la tasse de café et les cernes dans les chaussettes. Steven se révèle néanmoins, et comme à son habitude, parfaitement tordant, mais LM me fait un peu peur, avec son air d'autiste blasée. Jérémy, qui a pourtant vécu à Brighton, ne participe pas du tout à l'entrevue, et ne fait que gromeller des 'ohmaisjecomprendrienàcequevousdites' toutes les cinq minutes. Post it mental : Jérémy, 25 ans, est une fangirl prépubère.

aaaOn reste dans la salle, histoire d'assister aux balances, et de ne pas mourir de froid, et mon coeur s'arrête temporairement lorsque, quittant l'écran de mon portable des yeux, je me rend compte que Steven, est là, devant moi, légèrement en sueur, et parfaitement torse nu. Vas y, pense texto, pense tex...c'était pour qui, déjà, ce texto ?
aaaLes portes ouvrent, Salomé & Charles Henri arrivent, et le concert commence peu après (ne me demandez pas d'explications à propos de l'heure particulièrement peu tardive du concert et de l'absence de première partie, personne ne savait).
aaaLe set dure une heure, et c'était peu être un peu trop long, mais le concert reste dans l'ensemble plutôt sympathique, même si public peu mouvant et moi même non ivre. Toujours est il que réentendre It's Getting Boring By The Sea, I Wish I Was Someone Better & This Is Not For You en live m'a vraiment fait plaisir.

aaaLe concert se termine, et il n'est même pas l'heure du diner : Salomé est un peu amoureuse de Steven, qui boit son vin en signant autographes, CDs et posters, et je finis par me procurer une pinte, après maintes et maintes négociations avec les gens qui nous accompagnaient. On se retrouve à rediscuter avec les BRS, qui iraient bien en ville après avoir mangé ; je donne mon numéro, et il me tient au courant.

aaaNous rentrons donc manger chez Salomé, et je suis un peu blasée car persuadée que la soirée se termine ici, mais que nenni ; je reçois peu après un texto de Steven disant que le propriétaire du Ferrailleur leur proposait de passer la soirée à la salle, et que l'on devrait venir. On repart donc un peu plus tard, et nous retrouvons face à une salle fermée et éteinte : je crois que Salomé et Charles Henri me détestent, d'autant que pas de forfait, pas de forfait, pas de batterie, mais je ne perd pas espoir, et vais quémander un portable à un passant, puis laisse un message à Steven, qui arrive quelques minutes plus tard nous ouvrir la porte. Margaret : 1, le reste du monde : 0. Nous sommes une vingtaine dans la salle, bières et shooters sont gratuits, je me réjouis.

aaaBon alors pour la suite ça devient un peu compliqué, vu que ma mémoire a tendance à me faire défaut, mais on va essayer de se souvenir. Saloméetcharleshenri repartent vers minuit (tout comme la moitié des gens précedemment présents) mais je reste, et l'on se retrouve à débattre sur At The Drive In, danser sur Michael Jackson, et chanter sur les Hives. Une bataille d'extincteurs commence entre le roadie, Steven, et Thomas, du Ferrailleur, mais je tente de rester à l'écart, et suis obligée de donner mon écharpe à Steven, qui est sur le point de mourir de froid, en caleçon et perfecto. Les shots de vodka caramel s'enchainent, et tout ça devient bien flou, jusqu'à 5h du matin, ou nous nous faisons mettre dehors par Thomas, et ramener respectivement à l'hotel et chez moi par Jeremy, dans son Kangoo, donc.

Bilan : mon réveil sonne à 7h, et je tente d'aller jusqu'à mon lavabo, mais tombe à deux reprises, et décide de me recoucher, histoire de ne pas arriver en philo ivre morte. Sont donc restés une monstrueuse gueule de bois, un appel de trois minutes zéro trois avec Steven à 5h dont je n'ai absolument aucun souvenir, et une légère envie de rire quand je regarde des photos des Chaussures Rouge Sang.

24.11.08

Bon. Tu vois le Kangoo, là ? Maintenant tu l'imagines traversant Nantes à cinq heures du matin hier soir, avec, sur la banquette arrière, un roadie, Steven Blood Red Shoes, en caleçon & perfecto (à cause d'une bataille d'extincteur), et au milieu une Margaret S. ivre se mordant très fort la lèvre pour ne pas trop rire de la situation. (le reste arrive)

22.11.08

Heartbeat

Désolée d'avoir trainé a écrire ma review des Inrocks, mais je dois dire que cette semaine est vraiment passé à toute vitesse, le manque de sommeil m'ayant fait perdre toute notion du temps - il m'a fallu enlever mon réveil hier soir pour me rendre vraiment compte que j'étais en weekend, c'est dire. aaaaArrivée samedi devant l'Olympic avec Maxime, on l'on retrouve Marion & Guillaume, qui viennent d'essayer de négocier une interview Late Of the Pier, et nous font gentiment comprendre que le tour manager est le croisement entre un rottweiler et un cocaïnomane en manque de poudre. On va malgrés tout le voir, et effectivement, le bonhomme est charmant : "Bonjour, on a une interview avec les La..." "C'était déjà prévu ?" "Bah oui, on a vu ça avec..." "Bon, je vais regarder sur mon planning.", puis trois petits tours et puis s'en va. Je crois que j'ai un peu peur de lui. aaaaLes Late Of the Pier sont encore en train de dormir dans leur bus, donc on décide d'aller voir ou en sont les Cajun Dance Party - leur tour manager, lui, est adorable, tout content qu'on fasse une interview, m'apporte un café, parcourt toute la salle pour nous trouver les membres du groupes, enfin un amour. On se retrouve donc face à Dan & Robbie, et plus particulièrement moi en face de Daniel, et bordel c'est vraiment dur de poser des questions en aqcuiescant gentiment aux réponses quand une bombasse comme lui te regarde dans les yeux en souriant. Et je ne vous raconte pas mon état quand il se lève pour faire un énorme hug à Sam Potter, le clavier terriblement sexuel des LOTP. Professionalisme, professionalisme, profes...VAS Y PLONGE TON NEZ DANS TON GOBELET DE CAFE JE TE SENS ROUGIR LA. L'interview se finit, et l'on reste dix bonne minutes avec Dan à regarder les anciennes affiches de l'Olympic, à se dégouter mutuellement en voyant des Godspeed You! Black Emperor, Smog, et autres Pavement. Les balances des CDP commencent, donc nous partons à la recherche du tour manager de LOTP. aaaaVerdict : il n'est nulle part. Ils ont tous disparu. On va voir dans les loges, ou l'on croise quelqu'un qui nous dit d'aller chercher en haut, donc on retourne en haut et l'on croise quelqu'un d'autre, qui nous dit qu'ils sont très certainement en bas, etc. On retourne donc devant la salle, ou l'on finit par retrouver le groupe, et le tour manager, qui, toujours aussi aimable, nous explique que l'interview et bien calée & que nous pouvons la faire maintenant en deux succints grognements. On se retrouve assis à une table avec Ross & Andrew, et cette entrevue se déroule elle aussi à merveille - les fous rires s'enchainent, et nos discussions n'ont aucun sens, ce qui est généralement le signe d'une bonne interview. aaaaOn retrouve Salomé & Charles Henri (qui me seront d'ailleurs éternellement reconnaisants de les avoir listés puisque le concert était complet, hein), ainsi que Pany & Antoine, et Late Of the Pier commence. C'était fou, fou, fou, fantastique, fabuleux, et encore plein de mots qui commencent par f mais que je n'ai pas en tête pour le moment. Ils ont joué toutes les meilleures, de Focker à The Bears Are Coming, de Bathroom Gurgle à Heartbeat, enfin du maqigue en musique. Nous dansons et chantons, Potter a le démon de la danse en lui, et l'on ressort tous le sourire au lèvres, le pas néanmoins rapide parce que les Black Kids jouent après, et l'on tient quand même un peu à nos tympans. aaaaCajun Dance Party, donc : je sais que tout ce que j'ai lu ou entendu sur leur prestation était un peu tiède, avis mitigés et autres critiques, mais j'ai adoré. Peut être parce que je connaissais déjà leur album par coeur, parce que je commençais à être un peu ivre, ou parce que Daniel Blumberg, mais toujours est il que j'ai trouvé leur set terrible. je me retrouve un peu seule à chanter, mais Colourful Life, The Next Untouchable, Amylase, The Race, et les autres, mais seul regret, pas de No Joanna, et d'ailleurs si vous voulez savoir pourquoi ils ne la jouent pas en concert, repassez bientôt sur le MDMA, car nous avons la réponse, bref, tout ça pour dire que j'ai adoré. aaaaMaxime & moi passons voir les Late Of The Pier, vu qu'ils étaient bien partants pour sortir après le concert, mais problème : première porte des loges "Oh ça sent un peu la beuh, tu trouves pas ?", deuxième porte des loges "Ah, tu savais, toi, qu'on pouvait faire un aqua dans toute une loge ?". Sam & Andrew son assis sur le canapé, et d'ailleurs si tu lisais RaveDave tu te souviens peut être du concept du canapé qui te mange petit à petit, donc voilà, maintenant tu imagines des garçons affreusement défoncés et relativement avalés par le canapé, dont l'un qui me regarde les yeux mi clos, et prend à peu près une demie heure pour me passer le joint parce que 'I......think...I...can't.....smoke......any....more.'. On reste un peu, mais l'ambiance a quelque peu quitté els lieux, dont nous nous en allons vers d'autres cieux, soit les CDP. Ils sont tous dans la loge, Vicky compris, et Vicky me terrorise, donc j'essaie de faire comme si je ne la voyais pas. Ils aimeraient bien bouger, mais départ dans vingt minutes, alors tant pis. J'ai un peu envie de verser une larme, vu que Daniel est l'homme de me vie, mais l'on discute quelques minutes, puis repartons voir Pany, Salomé, et les autres. Bye, see you, et Daniel se lève, grand sourire, et 'It was really nice to meet you !'. Vas y, enfoiré, joue avec mes hormones, je te dirai rien. aaaaBar, bande habituelle, dernier verre, déecption, un peu, quand même, puis départ (je pourrai probablement développer un peu plus mais je viens de voir un truc qui m'a complètement choqué, mais je ne peux en dire plus - toujours est il que ma review du dimanche arrivera dans la soirée, ou demain, et que les Foals devraient vraiment, vraiment arrêter de tourner très bientôt parce que là, ça devient n'importe quoi).

17.11.08

Ooh La

Me voilà donc revenue ; j'ai survécu aux Tings Tings, au manque de sommeil, à la gueule de bois et au DS de deux heures sur les proba de cet après midi, et suis prête à vous raconter l'ensemble - du moins la soirée Mystery Jets, je pense que le reste attendra.

Arrivée à la salle vers seize heures trente, histoire de finir la préparation de l'interview, puis entrée dans la Carrière à 17h ; Will, Kai & Kapil nous attendent dans les loges, et même si j'ai un peu envie de bouder parce que Blaine n'est pas là, l'entrevue se passe à merveille - vous lirez ça bientôt, donc je ne m'étendrai pas.

(ellipse car non interêt de la plage horaire)

On revient devant la salle vers dix neuf heures trente, et grosse angoisse, on est propulsées dans une espèce d'ambiance 'colonie de vacances', avec beaucoup, beaucoup d'enfants et quelques parents couvant leur progénitures du regard. Pourquoi on est là, au fait ? Ah oui, les Mystery Jets. On finit par rentrer dans la salle, et récupérer nos pass ; nous sommes entourées par des foetus rockeurs, et je dois avouer que j'ai un peu eu envie de partir en courant, mais One Night Of Love Nothing More (vous connaissez la suite)...Les Mystery Jets finissent par arriver, et je m'en vais dans le crash, officiellement pour prendre des photos, mais surtout pour pouvoir regarder le concert de près sans avoir la sensation de vivre dans une boite de conserve passée au micro onde. Hideaway, Half In Love With Elizabeth, Young Love, je jubile. Mauvais point : seulement les trois premières chansons, donc je m'en vais -avec regret- du crash, rejoins E., et tente de m'éloigner tant que possible des adolescents prépubères. Blaine annonce Flakes, et doucement je sens que je me liquéfie ; je passe en mode autiste, ne comprend plus vraiment ce qui se passe autour de moi, et ne suis que frissons. J'enchaine sur un sérieux shakage de booty sur Two Doors Down, et le set se finit sur Behind The Bunhouse ; neuf pauvres chansons, dont une seule de Making Dens, mais l'on fait avec ce qu'on a.

On part se poser près du merchandising des Jets, et qui finit on par voir arriver ? (là je te laisse deviner mais bon, c'est assez évident je crois) - trois cent cinquante jeunes filles en fleur se jettent sur Blaine & Kai, mais Will et Kapil arrivent à se faufiler, et viennent avec nous ; Kapil nous voit déjà tous partis après le concert pour un car party dans la voiture d'E., avec de la vodka, de la danse mais pas de musique (allez savoir ou il est allé chercher ça) : nous n'acquiesçons qu'à moitié, mais il est bien trop enthousiaste pour qu'on le contredise ; le rendez vous est donc pris- devant le merch après les Kooks.

Parlons des Kooks, d'ailleurs : je dois dire que les quarante premières chansons ne m'ont pas trop dérangées, mais les vingt huit du rappel étaient de trop. J'exagère, certes, mais une heure quarante de concert, bordel, UNE HEURE QUARANTE, d'autant que pour d'obscures raison, j'ai du assister à TOUT le set, donc va chercher ta corde et brûle. Vraiment, ça a été affreux. Pritchard en faisait des tonnes, le public aussi, et j'aurai vraiment préferé faire une bataille de boule de neiges avec Carlos et en bikini que d'assister à ça, mais là n'est pas la question.

On finit donc par retourner au bar, histoire d'attendre Kapil, et de s'éloigner des quatre mille trois cent groupies couche culottes ; une bière, dix minutes, un quart d'heure...E. finit par sortir de la salle & aller à sa voiture, mais je reste encore un peu devant la salle -sait on jamais. Rien, rien, toujours rien, et je finis par retourner dans la voiture aussi. E. veut partir, mais il n'est même pas minuit, et une petite voix dans ma tête me dit que l'on devrait rester. Je m'éloigne un peu, histoire de fumer une cigarette, et vois un attroupement se créer devant l'une des petites portes (et non derrières les barrières donnant accès aux tourbuses, ou s'étaient agglutinées des dizaines et des dizaines de jeunes filles en fleur) ; je m'en vais enquêter sur la raison de ce regroupement, et tombe sur Will Jets ; on va prendre un verre en ville, tu veux être notre city guide ? Bien ma foi, sans problème - les taxis sont sensés arriver d'une minute à l'autre, tu leur donne l'adresse d'un bar sympa, et on se rejoint là bas ? - je ne m'y oppose pas, appelle E. qui nous rejoint, puis Will rerentre dans la salle, nous disant de le rejoindre un peu plus loin.

En fait, c'est là que la scène devient assez surréaliste : on marche, puis de taxis sortent de nulle part, tout comme ces filles qui étaient scotchées à la barrière. Will, Kai, Luke & Peter montent dans la voiture, et Kai me dit de donner l'adresse au chauffeur, sauf qu'il ne me crois pas quand je lui dit que c'est moi qui dois donner l'adresse, et que je suis compressée contre la portière à cause de la foule qui s'est agglutinée autour de la voiture. Will me montre au chauffeur, et soutiens qu'effectivement, je dois donner l'adresse. le chauffeur finit par daigner m'écouter, mais un vigile commence à me tirer par le bras : 'Non mais je dois donner l'adresse là' 'Ouais c'est ça' 'Ah mais si je vous assure' 'Oui, c'est bon, laisse là, c'est bon pour elle' 'Ah ok, désolé' ('HinHin'). Chien Stupide, rue de Strasbourg, et le taxi s'en va. Des fans un peu collants se retournent vers nous et piaillent : 'Ils vont ou ? Ils vont ou ?' : Evacuation discrète mais efficace des lieux, course poursuite d'un taxi vide (mais ça serait trop long à expliquer), puis arrivée au Chien.

Bon alors déjà je tiens à préciser que l'image 'Luke Pritchard bataillant pour demander un gin tonic à Alex' est assez farfelue. Nous retrouvons tous les autres, et investissons la mezzanine. Blaine se retrouve à l'extrème opposé de la table, je ne lui parlerai donc jamais -frustration. Passage très drôle n°1 : je discute avec Hugh (le truc roux derrière la guitare des Kooks) quand il me lance un 'Weshhh c'est coool' donc forcément, je ris, et me moque -gentiment- de lui, sauf que voilà, Mr Roux décide de se vexer ('Non mais c'est bon arrête, enfin j'essaie de faire des efforts tu vois, te moque pas, c'est une langue compliquée en plus') et j'avais presque l'impression qu'il était au bord des larmes, donc j'ai été obligée de m'excuser mille fois au moins, tout en m'inquiétant un peu pour Will qui avait disparu entre temps, et en guettan Blaine, descendu fumer. Je m'en vais également sur la terrasse, et découvre le Blaine seul. Youhou. Enfin. Je m'en vais donc discuter avec lui, et bon, voilà, c'est encore plus officiel qu'avant, ce garçon est vraiment l'amour de ma vie. On parle donc de Nantes, Londres, mais aussi des cigarettes et autres appareils photos, ce qui, je m'en rend compte, n'a pas l'air passionant sur le papier, mais si, vraiment, je vous promet - toutes les bonnes choses ont néanmoins une fin, et, pour faire court, on va juste conclure en disant qu'ils ont tous repris leurs taxis, et j'ai eu l'occasion de danser robotiquement avec Pritchard (enfin pas exactement, mais concrètement au moment de se dire au revoir on était un peu génés, parce qu'on s'était pas assez parlé pour se lancer dans un gros hug, mais une poignée de main aurait été un peu froide, et les anglais ne connaissent aps la bise, donc on s'est retrouvé face à face à lever les bras, puis les baisser, les relever d'un coté seulement, se regarder, relever l'autre coté, puis en fait non, enfin je vous montrerai si vous me le demandez, dans la vraie vie)

Conclusion : C'était franchement drôle, et je n'arriverai plus à dire du mal des Kooks, quoique pour leur musique ça ne me fera pas mal au coeur, mais personellement, non ; je crois que je reverrai toujours les yeux de Hugh pleins de déception quand je me suis moquée de lui, donc rien que pour ça j'essaierai de les défendre. Pour les Mystery Jets, à l'ouest rien de nouveau : amoureuse, j'étais, amoureuse je resterai.

12.11.08

Behind The Bunhouse

La vie est belle, les oiseaux chantent, le soleil brille, ma bouche sourit, mais le dos de ma main est plein de ratures. Enfin tu me diras c'est plutôt une bonne chose parce que j'y avais noté toutes les interviews qu'il me restait à organiser, histoire de me motiver, parce que ça fait super moche, avec des initiales, des flèches et des parenthèses partout, et tout le monde me demande ce que ça veut dire, donc autant dire que ça m'a bien poussé à harceler tous ceux que j'avais à harceler, et le résultat est là, parce que j'ai Mystery Jets, Wild Beasts, et Late Of The Pier sûr, avec les horaires et tout, et Friendly Fires/Cajun Dance Party/Virgins on a pas encore d'heure, mais c'est comme si c'était fait, donc oui, je souris à la vie, et elle me carresse gentiment les cheveux histoire de me remercier de ma gentillesse. En plus, on a fini par réussir à interviewer les Vampire Weekend, après maintes et maintes péripéties, mais c'est une autre histoire, et d'ailleurs, grande suprise, j'ai aimé le concert, ce qui n'était pas gagné étant donné que sur CD il me fallait moins de 30 secondes avant de crier "AH NON ARRETEZ CA PAR PITIE MAIS QU'EST CE QUE JE VOUS AI FAIT POUR MERITER CA" et me jeter sur le lecteur avant de me nettoyer les oreilles au Karcher, mais non, calée sur le balcon avec ma bière et la chemise d'Ezra qui devenait de plus en plus transparente, c'était hautement supportable. Et si vous voulez tout savoir, je ne suis même pas allée à la soirée 'chantier' finalement, parce que même pour moi ça sentait beaucoup trop le plan foireux pour que ça vaille le coup (et au final ils étaient qu'un trentaine - ça me fait beaucoup rire d'imaginer la scène d'ailleurs). Bon, sinon, quoi de neuf ? Absolument rien, étant donné que ma vie depuis le 30 Octobre est centrée sur les concerts, et d'ailleurs c'est assez amusant, j'aurais un DS de Maths le lundi post Inrocks de 14h à 16h je vois pas trop comment je vais faire pour réunir tous mes neurones pendant deux heures vu l'état de fatigue dans lequel je serai forcément, étant donné que déjà, là, je suis cassée en deux (fallait pas mettre de jour ferié, hein, pas ma faute à moi, tu t'en doutes bien), que demain c'est MJ + Kooks et je vais pas me géner & rester pour le Pritchard, tant qu'à s'enfoncer dans le gros, gros plaisir coupable, et puis week end on passera tellement je vous en ai déjà parlé en long, en large et en travers. Tout ça pour dire que je me vois bien arriver à quatorze heures, trébuchant sur mes cernes, et encore un peu ivre de la veille, parlant un espèce de franglais douteux tout en luttant pour garder mes yeux ouverts. Je prendrai des photos, si vous voulez, et m'en vais de ce pas me laver la main, étant donné que je pourrai continuer à parler pour ne rien dire pendant des heures, ce qui ne nous avancerait pas vraiment, tu en conviens.

7.11.08

NANTAIS FAITES VOUS ENTENDRE Vous connaissez très certainement cette histoire de soirée dans un chantier (demain soir)& à votre avis : doit on y aller sachant que 1) Il y a 99% de chance que ça tourne mal 2) Ca risque d'être extrémement fun. Je me tâte depuis trois jours, et nous sommes une bonne demi douzaine dans le même cas. Dites moice que vous en pensez.