Me voilà donc revenue ; j'ai survécu aux Tings Tings, au manque de sommeil, à la gueule de bois et au DS de deux heures sur les proba de cet après midi, et suis prête à vous raconter l'ensemble - du moins la soirée Mystery Jets, je pense que le reste attendra.
Arrivée à la salle vers seize heures trente, histoire de finir la préparation de l'interview, puis entrée dans la Carrière à 17h ; Will, Kai & Kapil nous attendent dans les loges, et même si j'ai un peu envie de bouder parce que Blaine n'est pas là, l'entrevue se passe à merveille - vous lirez ça bientôt, donc je ne m'étendrai pas.
(ellipse car non interêt de la plage horaire)
On revient devant la salle vers dix neuf heures trente, et grosse angoisse, on est propulsées dans une espèce d'ambiance 'colonie de vacances', avec beaucoup, beaucoup d'enfants et quelques parents couvant leur progénitures du regard. Pourquoi on est là, au fait ? Ah oui, les Mystery Jets. On finit par rentrer dans la salle, et récupérer nos pass ; nous sommes entourées par des foetus rockeurs, et je dois avouer que j'ai un peu eu envie de partir en courant, mais One Night Of Love Nothing More (vous connaissez la suite)...Les Mystery Jets finissent par arriver, et je m'en vais dans le crash, officiellement pour prendre des photos, mais surtout pour pouvoir regarder le concert de près sans avoir la sensation de vivre dans une boite de conserve passée au micro onde. Hideaway, Half In Love With Elizabeth, Young Love, je jubile. Mauvais point : seulement les trois premières chansons, donc je m'en vais -avec regret- du crash, rejoins E., et tente de m'éloigner tant que possible des adolescents prépubères. Blaine annonce Flakes, et doucement je sens que je me liquéfie ; je passe en mode autiste, ne comprend plus vraiment ce qui se passe autour de moi, et ne suis que frissons. J'enchaine sur un sérieux shakage de booty sur Two Doors Down, et le set se finit sur Behind The Bunhouse ; neuf pauvres chansons, dont une seule de Making Dens, mais l'on fait avec ce qu'on a.
On part se poser près du merchandising des Jets, et qui finit on par voir arriver ? (là je te laisse deviner mais bon, c'est assez évident je crois) - trois cent cinquante jeunes filles en fleur se jettent sur Blaine & Kai, mais Will et Kapil arrivent à se faufiler, et viennent avec nous ; Kapil nous voit déjà tous partis après le concert pour un car party dans la voiture d'E., avec de la vodka, de la danse mais pas de musique (allez savoir ou il est allé chercher ça) : nous n'acquiesçons qu'à moitié, mais il est bien trop enthousiaste pour qu'on le contredise ; le rendez vous est donc pris- devant le merch après les Kooks.
Parlons des Kooks, d'ailleurs : je dois dire que les quarante premières chansons ne m'ont pas trop dérangées, mais les vingt huit du rappel étaient de trop. J'exagère, certes, mais une heure quarante de concert, bordel, UNE HEURE QUARANTE, d'autant que pour d'obscures raison, j'ai du assister à TOUT le set, donc va chercher ta corde et brûle. Vraiment, ça a été affreux. Pritchard en faisait des tonnes, le public aussi, et j'aurai vraiment préferé faire une bataille de boule de neiges avec Carlos et en bikini que d'assister à ça, mais là n'est pas la question.
On finit donc par retourner au bar, histoire d'attendre Kapil, et de s'éloigner des quatre mille trois cent groupies couche culottes ; une bière, dix minutes, un quart d'heure...E. finit par sortir de la salle & aller à sa voiture, mais je reste encore un peu devant la salle -sait on jamais. Rien, rien, toujours rien, et je finis par retourner dans la voiture aussi. E. veut partir, mais il n'est même pas minuit, et une petite voix dans ma tête me dit que l'on devrait rester. Je m'éloigne un peu, histoire de fumer une cigarette, et vois un attroupement se créer devant l'une des petites portes (et non derrières les barrières donnant accès aux tourbuses, ou s'étaient agglutinées des dizaines et des dizaines de jeunes filles en fleur) ; je m'en vais enquêter sur la raison de ce regroupement, et tombe sur Will Jets ; on va prendre un verre en ville, tu veux être notre city guide ? Bien ma foi, sans problème - les taxis sont sensés arriver d'une minute à l'autre, tu leur donne l'adresse d'un bar sympa, et on se rejoint là bas ? - je ne m'y oppose pas, appelle E. qui nous rejoint, puis Will rerentre dans la salle, nous disant de le rejoindre un peu plus loin.
En fait, c'est là que la scène devient assez surréaliste : on marche, puis de taxis sortent de nulle part, tout comme ces filles qui étaient scotchées à la barrière. Will, Kai, Luke & Peter montent dans la voiture, et Kai me dit de donner l'adresse au chauffeur, sauf qu'il ne me crois pas quand je lui dit que c'est moi qui dois donner l'adresse, et que je suis compressée contre la portière à cause de la foule qui s'est agglutinée autour de la voiture. Will me montre au chauffeur, et soutiens qu'effectivement, je dois donner l'adresse. le chauffeur finit par daigner m'écouter, mais un vigile commence à me tirer par le bras : 'Non mais je dois donner l'adresse là' 'Ouais c'est ça' 'Ah mais si je vous assure' 'Oui, c'est bon, laisse là, c'est bon pour elle' 'Ah ok, désolé' ('HinHin'). Chien Stupide, rue de Strasbourg, et le taxi s'en va. Des fans un peu collants se retournent vers nous et piaillent : 'Ils vont ou ? Ils vont ou ?' : Evacuation discrète mais efficace des lieux, course poursuite d'un taxi vide (mais ça serait trop long à expliquer), puis arrivée au Chien.
Bon alors déjà je tiens à préciser que l'image 'Luke Pritchard bataillant pour demander un gin tonic à Alex' est assez farfelue. Nous retrouvons tous les autres, et investissons la mezzanine. Blaine se retrouve à l'extrème opposé de la table, je ne lui parlerai donc jamais -frustration. Passage très drôle n°1 : je discute avec Hugh (le truc roux derrière la guitare des Kooks) quand il me lance un 'Weshhh c'est coool' donc forcément, je ris, et me moque -gentiment- de lui, sauf que voilà, Mr Roux décide de se vexer ('Non mais c'est bon arrête, enfin j'essaie de faire des efforts tu vois, te moque pas, c'est une langue compliquée en plus') et j'avais presque l'impression qu'il était au bord des larmes, donc j'ai été obligée de m'excuser mille fois au moins, tout en m'inquiétant un peu pour Will qui avait disparu entre temps, et en guettan Blaine, descendu fumer. Je m'en vais également sur la terrasse, et découvre le Blaine seul. Youhou. Enfin. Je m'en vais donc discuter avec lui, et bon, voilà, c'est encore plus officiel qu'avant, ce garçon est vraiment l'amour de ma vie. On parle donc de Nantes, Londres, mais aussi des cigarettes et autres appareils photos, ce qui, je m'en rend compte, n'a pas l'air passionant sur le papier, mais si, vraiment, je vous promet - toutes les bonnes choses ont néanmoins une fin, et, pour faire court, on va juste conclure en disant qu'ils ont tous repris leurs taxis, et j'ai eu l'occasion de danser robotiquement avec Pritchard (enfin pas exactement, mais concrètement au moment de se dire au revoir on était un peu génés, parce qu'on s'était pas assez parlé pour se lancer dans un gros hug, mais une poignée de main aurait été un peu froide, et les anglais ne connaissent aps la bise, donc on s'est retrouvé face à face à lever les bras, puis les baisser, les relever d'un coté seulement, se regarder, relever l'autre coté, puis en fait non, enfin je vous montrerai si vous me le demandez, dans la vraie vie)
Conclusion : C'était franchement drôle, et je n'arriverai plus à dire du mal des Kooks, quoique pour leur musique ça ne me fera pas mal au coeur, mais personellement, non ; je crois que je reverrai toujours les yeux de Hugh pleins de déception quand je me suis moquée de lui, donc rien que pour ça j'essaierai de les défendre. Pour les Mystery Jets, à l'ouest rien de nouveau : amoureuse, j'étais, amoureuse je resterai.
Arrivée à la salle vers seize heures trente, histoire de finir la préparation de l'interview, puis entrée dans la Carrière à 17h ; Will, Kai & Kapil nous attendent dans les loges, et même si j'ai un peu envie de bouder parce que Blaine n'est pas là, l'entrevue se passe à merveille - vous lirez ça bientôt, donc je ne m'étendrai pas.
(ellipse car non interêt de la plage horaire)
On revient devant la salle vers dix neuf heures trente, et grosse angoisse, on est propulsées dans une espèce d'ambiance 'colonie de vacances', avec beaucoup, beaucoup d'enfants et quelques parents couvant leur progénitures du regard. Pourquoi on est là, au fait ? Ah oui, les Mystery Jets. On finit par rentrer dans la salle, et récupérer nos pass ; nous sommes entourées par des foetus rockeurs, et je dois avouer que j'ai un peu eu envie de partir en courant, mais One Night Of Love Nothing More (vous connaissez la suite)...Les Mystery Jets finissent par arriver, et je m'en vais dans le crash, officiellement pour prendre des photos, mais surtout pour pouvoir regarder le concert de près sans avoir la sensation de vivre dans une boite de conserve passée au micro onde. Hideaway, Half In Love With Elizabeth, Young Love, je jubile. Mauvais point : seulement les trois premières chansons, donc je m'en vais -avec regret- du crash, rejoins E., et tente de m'éloigner tant que possible des adolescents prépubères. Blaine annonce Flakes, et doucement je sens que je me liquéfie ; je passe en mode autiste, ne comprend plus vraiment ce qui se passe autour de moi, et ne suis que frissons. J'enchaine sur un sérieux shakage de booty sur Two Doors Down, et le set se finit sur Behind The Bunhouse ; neuf pauvres chansons, dont une seule de Making Dens, mais l'on fait avec ce qu'on a.
On part se poser près du merchandising des Jets, et qui finit on par voir arriver ? (là je te laisse deviner mais bon, c'est assez évident je crois) - trois cent cinquante jeunes filles en fleur se jettent sur Blaine & Kai, mais Will et Kapil arrivent à se faufiler, et viennent avec nous ; Kapil nous voit déjà tous partis après le concert pour un car party dans la voiture d'E., avec de la vodka, de la danse mais pas de musique (allez savoir ou il est allé chercher ça) : nous n'acquiesçons qu'à moitié, mais il est bien trop enthousiaste pour qu'on le contredise ; le rendez vous est donc pris- devant le merch après les Kooks.
Parlons des Kooks, d'ailleurs : je dois dire que les quarante premières chansons ne m'ont pas trop dérangées, mais les vingt huit du rappel étaient de trop. J'exagère, certes, mais une heure quarante de concert, bordel, UNE HEURE QUARANTE, d'autant que pour d'obscures raison, j'ai du assister à TOUT le set, donc va chercher ta corde et brûle. Vraiment, ça a été affreux. Pritchard en faisait des tonnes, le public aussi, et j'aurai vraiment préferé faire une bataille de boule de neiges avec Carlos et en bikini que d'assister à ça, mais là n'est pas la question.
On finit donc par retourner au bar, histoire d'attendre Kapil, et de s'éloigner des quatre mille trois cent groupies couche culottes ; une bière, dix minutes, un quart d'heure...E. finit par sortir de la salle & aller à sa voiture, mais je reste encore un peu devant la salle -sait on jamais. Rien, rien, toujours rien, et je finis par retourner dans la voiture aussi. E. veut partir, mais il n'est même pas minuit, et une petite voix dans ma tête me dit que l'on devrait rester. Je m'éloigne un peu, histoire de fumer une cigarette, et vois un attroupement se créer devant l'une des petites portes (et non derrières les barrières donnant accès aux tourbuses, ou s'étaient agglutinées des dizaines et des dizaines de jeunes filles en fleur) ; je m'en vais enquêter sur la raison de ce regroupement, et tombe sur Will Jets ; on va prendre un verre en ville, tu veux être notre city guide ? Bien ma foi, sans problème - les taxis sont sensés arriver d'une minute à l'autre, tu leur donne l'adresse d'un bar sympa, et on se rejoint là bas ? - je ne m'y oppose pas, appelle E. qui nous rejoint, puis Will rerentre dans la salle, nous disant de le rejoindre un peu plus loin.
En fait, c'est là que la scène devient assez surréaliste : on marche, puis de taxis sortent de nulle part, tout comme ces filles qui étaient scotchées à la barrière. Will, Kai, Luke & Peter montent dans la voiture, et Kai me dit de donner l'adresse au chauffeur, sauf qu'il ne me crois pas quand je lui dit que c'est moi qui dois donner l'adresse, et que je suis compressée contre la portière à cause de la foule qui s'est agglutinée autour de la voiture. Will me montre au chauffeur, et soutiens qu'effectivement, je dois donner l'adresse. le chauffeur finit par daigner m'écouter, mais un vigile commence à me tirer par le bras : 'Non mais je dois donner l'adresse là' 'Ouais c'est ça' 'Ah mais si je vous assure' 'Oui, c'est bon, laisse là, c'est bon pour elle' 'Ah ok, désolé' ('HinHin'). Chien Stupide, rue de Strasbourg, et le taxi s'en va. Des fans un peu collants se retournent vers nous et piaillent : 'Ils vont ou ? Ils vont ou ?' : Evacuation discrète mais efficace des lieux, course poursuite d'un taxi vide (mais ça serait trop long à expliquer), puis arrivée au Chien.
Bon alors déjà je tiens à préciser que l'image 'Luke Pritchard bataillant pour demander un gin tonic à Alex' est assez farfelue. Nous retrouvons tous les autres, et investissons la mezzanine. Blaine se retrouve à l'extrème opposé de la table, je ne lui parlerai donc jamais -frustration. Passage très drôle n°1 : je discute avec Hugh (le truc roux derrière la guitare des Kooks) quand il me lance un 'Weshhh c'est coool' donc forcément, je ris, et me moque -gentiment- de lui, sauf que voilà, Mr Roux décide de se vexer ('Non mais c'est bon arrête, enfin j'essaie de faire des efforts tu vois, te moque pas, c'est une langue compliquée en plus') et j'avais presque l'impression qu'il était au bord des larmes, donc j'ai été obligée de m'excuser mille fois au moins, tout en m'inquiétant un peu pour Will qui avait disparu entre temps, et en guettan Blaine, descendu fumer. Je m'en vais également sur la terrasse, et découvre le Blaine seul. Youhou. Enfin. Je m'en vais donc discuter avec lui, et bon, voilà, c'est encore plus officiel qu'avant, ce garçon est vraiment l'amour de ma vie. On parle donc de Nantes, Londres, mais aussi des cigarettes et autres appareils photos, ce qui, je m'en rend compte, n'a pas l'air passionant sur le papier, mais si, vraiment, je vous promet - toutes les bonnes choses ont néanmoins une fin, et, pour faire court, on va juste conclure en disant qu'ils ont tous repris leurs taxis, et j'ai eu l'occasion de danser robotiquement avec Pritchard (enfin pas exactement, mais concrètement au moment de se dire au revoir on était un peu génés, parce qu'on s'était pas assez parlé pour se lancer dans un gros hug, mais une poignée de main aurait été un peu froide, et les anglais ne connaissent aps la bise, donc on s'est retrouvé face à face à lever les bras, puis les baisser, les relever d'un coté seulement, se regarder, relever l'autre coté, puis en fait non, enfin je vous montrerai si vous me le demandez, dans la vraie vie)
Conclusion : C'était franchement drôle, et je n'arriverai plus à dire du mal des Kooks, quoique pour leur musique ça ne me fera pas mal au coeur, mais personellement, non ; je crois que je reverrai toujours les yeux de Hugh pleins de déception quand je me suis moquée de lui, donc rien que pour ça j'essaierai de les défendre. Pour les Mystery Jets, à l'ouest rien de nouveau : amoureuse, j'étais, amoureuse je resterai.
8 commentaires:
T'oublie le moment ou tu me reveilles et j'arrive en 10 minutes. ( record battu )
C'est dingue Maggie, mais j'ai vécu exactement le même concert des Kooks que toi. 40 chansons,et 28 en rappel, c'est exactement comme ça qu'on peut défnir le truc.
J'en pouvais plus sur la fin, quand j'ai vu qu'ils partaient en medley sur Sofa Song je me suis dit " Oh les enculés, trop c'est trop ,coupez leur les micros bordel !
Et le Pritchard, insupportable au possible. Et on voit qu'il a des problêmes d'alcolisme, ça se sent!
Tu sais que des fois je vis littéralement à travers toi ? :)
D'obscures raisons ? D'OBSCURES RAISONS ? Mon état émotionnel est très important, madame brigade du sourire. Enfin si j'avais su la suite je t'aurais libérée de tes fonctions et on serait allées parler à Féfé par exemple.
(Rrrrrr...)
Eileen : Ohla, ohla calme toi
Obscures raisons c'était juste parce que j'avais la flemme d'expliquer(rrr) et d'ailleurs tu aurais vraiment voulu que je le fasse ? :)
Et ouais, grave, on aurait du aller parler à Féfé, c'était l'amour de ma vie, un peu x
WCB/Chloé : Alors je dois avouer que dit comme ça, ça me fait un peu peur, mais bon...
Sais tu que je suis toi ?
grrr
(oui je sais ça ne me regarde pas mais ça m'amuse)
sache que j'ai bien attendu dans le froid à un arrêt de tram de environ 3h à 6h du matin. c'était assez amusant. enfin j'ai passé mon lundi a dormir.
T'es mauvaise langue j'adoooore Eugene !!!
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