J'abandonne momentanément la review de Londres pour commencer celle de la Route Du Rock, parce que l'Angleterre ça fait longtemps, et St Malo c'était quand même assez drôle.
E. et moi sommes bénévoles, et sommes donc tenues d'arriver le mercredi soir. Ma tenue est relativement classique, voire assez bonchicbongenre, en fait, et à la seconde ou nous arrivons devant le stand bénévoles, je me dis que ça ne va pas être possible. A ma droite, Margaret S., vêtue d'un Cheap monday noir, mocassins marron, polo April bleu marine, trench beige. A ma gauche, le reste du monde, vêtu comme à un concert de la Rue Kétanou. Le côté droit se sent très, très tache, et attend à peine l'arrivée au camping pour enfiler ses mini Wellies et enlever son trench. La situation s'arrange. La première soirée, passée avec Fanny (de Guist'hau, et de la tente à côté) et tous nos autres voisins, est fort sympathique. Coucher vers 2h, réveil assez tôt pour rencontrer nos responsables, et caler nos horaires. Journée libre aujourd'hui, soit journée de Foals, soit grande joie et soudaine envie d'improviser quelques pas de polka.[ellipse car non interet de la plage horaire]. 14h : balance des Breeders. Mauvaaais.Nous fuyons, et partons nous balader sur le site. Marche, marche, puis apparition d'un grand truc roux dans nos champs de visions. On s'approche : le grand truc roux a un appareil photo et transpire l'innocence à quatre kilomètres à la ronde. Plus de doute à avoir. On s'approche, discute, puis Yannis nous rejoint. Les garçons veulent aller voir Fuckbuttons & les Dodos au Palais mais n'ont pas de moyen de locomotion. Nous les embarquons dans la voiture d'E., et partons vers St Malo. Palais, présentation aux Fuckbuttons, concert des Dodos. E. aimait beaucoup, j'appréciais, et nous sommes toutes deux assez déçues, je crois. Une demie heure entre les groupes, donc grand dapért pour la plage (on faisait un peu colo d'ailleurs, parce que cinq Poulains + Storm (girlfriend d'Edwin) + Sabine + E. & moi = beaucoup de gens, quand même). Je m'en vais mettre mes pieds dans l'eau, qui est bonne, et fait mon cowboy solitaire, vu que tout le monde est parti s'asseoir. Retour, Fuckbuttons, grandiose. Je scotche sur mon siège les vingt premières minutes, bouche entrouverte, yeux écarquillés, au bord de la transe intérieure. Bilan : cinquante minutes c'est un peu trop, mais bordel, allez les voir si vous pouvez, vous n'en ressortirez pas indemne. Sortie, séparation : la colo part dans un crêperie, Yannis prend un crêpe en take away, et nous reprenons la voiture pour retourner au Fort. Moment vraiment très drôle n°1 : Yannis a besoin de se soulager, donc on s'arrête en pleine campagne. Enfin non, pleine campagne, et une voiture au milieu d'un champ. Forcément, le Philippakis part se vider la vessie contre la voiture. Quelques secondes plus tard, il remonte dans la voiture, assez affolé : "DEMARRE FAIS DEMI TOUR DEMARRE ACCELERE". Incompréhension. On démarre, puis il nous explique : la voiture, là, c'est apparement celle du fermier, tu vois, celui qui est derrière nous, dans son gros gros camion, qui klaxonne comme un damné. On s'inquiète un peu, puis il finit par disparaitre. J'étouffe un fou rire. OH MAIS C'EST PAS POSSIBLE c'est trop long là, je voulais faire court, mais tu parles, si je continue à ce rythme là l'article fera quatre kilomètres. Bon, je m'arrête temporairement, et continuerai ce soir, et en résumant beaucoup plus, non mais oh.
23.8.08
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3 commentaires:
continue tes articles j'adore!
Yannis qui pisse sur la voiture d'un fermier, c'est juste trop drôle
J'aurais bien aimé aller à st malo si j'avais pas travaillé :/
Sinon Fuck buttons jcrois que je m'en voudrais toujours de les avoir manqué en concert gratuit au pôle étudiant à l'université de nantes (c'était en mai je crois), sinon j'aimerais bien les voir en concert avec mogwai.
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