19.10.08

Blown A Wish

Bon, voilà, un petit billet juste comme ça, entre la cigarette et le combo traduction interview Metronomy/ dissertation de philo (prend ça dans tes dents, et essaie d'avaler, tu verras comme c'est indigeste), parce que je voulais quand même vous signaler ma non cessation d'existence. Ouh c'est moche, comme expression.

Toujours est il que ma vie est en ce moment à peu près aussi passionante que celle de Pénélope, enfin l'événement le plus marquant de la semaine dernière c'était peut être le showcase des Housse De Racket à la Fnac, en mode par hasard - je passe voir les vinyls, et une jolie voix me susurre à l'oreille que les HDR vont jouer dans dix minutes là, juste au dessus de toi, alors je me suis dit qu'en souvenir du bon vieux temps (ou Février), j'allais y aller, et j'ignore pourquoi mais le fait de les voir m'a lancé dans un fou rire quasiment hystérique, presque pathologique, pour tout dire, mais j'ai réussi à me calmer, j'ai gentiment hoché ma tête pendant le set, et je suis allée papoter avec eux après - tout en essayant de comprendre pourquoi on pouvait leur demander des autographes, parce que c'est Pierre et Victor, tu vois, c'est pas comme si c'était des vrais beaux garçons dans un vrai groupe de rock'n'roll dans le vent, mais c'est pas grave, parce que de toute façon on s'est dit qu'on se reverrait en février, pendant leur tournée, et que ça serait fun, amis donc voilà, à part ça, rien, mais alors vraiment, du moins mis à part le début de préparation d'interviews pour le grand rush de Novembre, et d'ailleurs, parlons en de Novembre, je ne sais vraiment pas quand je trouverai le temps de dormir, quoiqu'il reste le mardi matin, parce que oui le mardi j'avais sport de huit heures à dix heures et plus rien jusqu'à quatorze heurs mais là, c'ets bon, je suis officiellement dispensée pour l'année et pour le bac parce que mon genou gauche a des problèmes mais je ne sais pas vraiment lesquels, enfin tu vois comme c'est intéressant ce que je te raconte, mais le pire dans tout ça c'est que je pourrais continuer longtemps, sans rien raconter, ni même mettre de points entre les mots, parfois, ni de majuscules, d'ailleurs, ce qui me chagrine un peu, parce que j'adore les majuscules, mais pas autant que les points virgules, et les points d'exclamation m'oppressent, tout comme ce serpent qui pourrait siffler sur vos têtes mais qui préfèrent se mordre la queue et créer sur ces quelques lignes un enchevêtrement monstrueusement bordélique de voyelles et consonnes, mais tout ça n'a pas vraiment de sens, alors je pense que je ne vais pas aller travailler tout de suite, mais rouler une cigarette en continuant mon périple des Bienveillantes, qui est affreux mais sublime, allez comprendre, mais de toute façon, j'ai toujours su que cette phrase se terminerait par le mot mayonnaise.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime te voir péter un câble comme cela. C'est sublime. Et, moi aussi j'aime follement les points virgules mais déteste les points d'exclamation. Et je trouve cette coïncidence passionnante (oui, j'ai moi aussi une dissert' de philo à faire là tout de suite : je m'occupe.)

Juliet a dit…

cet article touche au sublime, vraiment. Bravo. et bravo pour la dispense d'un an, ça aussi c'est magnifique.